mercredi 23 janvier 2019

L'interview de la semaine : Laurence Simao




Cette année, ce sont les auteurs eux-mêmes qui ont concocté les questions de l’interview, celles qui leur trottent dans la tête, celles qu’on ne leur pose jamais, ou tout simplement celles qu’ils aimeraient poser aux autres auteurs.



Aujourd’hui l’interview de Laurence Simao


1. Certains auteurs du noir et du Polar ont parfois des comportements borderline en salon. Faites-vous partie de ceux qui endossent le rôle de leurs héros ou protagonistes pendant l'écriture, histoire d'être le plus réaliste possible ?
Bande de psychopathes !
On va dire : Non Applicable pour la partie salon ;o)
Et non, je préfère les regarder agir, ils vivent très bien leur vie tout seuls.
2. Douglas Adams est promoteur de 42 comme réponse à la vie, l’univers et le reste. Et vous quelle est votre réponse définitive ?
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3. Y a-t-il un personnage que vous avez découvert au cours de votre vie de lecteur et avec lequel vous auriez aimé passer une soirée ?
Alors là, oui, beaucoup, presque tous d’ailleurs.
4. Si tu devais avoir un super pouvoir ce serait lequel et pourquoi?
Rendre les gens heureux. Ca ne demande pas d’explications je pense. Disons que ça simplifierait bien les choses.
5. Est-ce que tu continuerais à écrire si tu n'avais plus aucun lecteur ? (même pas ta mère)
C’est le cas donc OUI !

6. Quel a été l'élément déclencheur de ton désir d'écrire ? Est-ce un lieu, une personne, un événement ou autre ?
Je suis avant tout une lectrice donc certainement par défi j’imagine.
7. Est-ce que le carmin du sang de ses propres cicatrices déteint toujours un peu dans l'encre bleue de l'écriture ?
Intéressant. C’est possible mais pas systématique fort heureusement.
8. Penses tu qu'autant de livres seraient publiés si la signature était interdite ? Et toi, si comme pour le trophée Anonym'us, il fallait publier des livres sous couvert d'anonymat, en écrirais-tu ?
J’imagine que beaucoup d’auteurs écrivent pour être reconnus. Peu le font sous un pseudo donc la réponse serait plutôt non.
La question ne se pose pas pour moi car je n’ai jamais publié.
9. Pourquoi avoir choisi le noir dans un monde déjà pas rose ?
Le bonheur des autres n’intéresse pas grand monde, si ? Me concernant, il s’agit davantage de participer à des concours de nouvelles et le noir me semblait être un challenge intéressant.
10. Quelles sont pour toi les conditions optimales pour écrire ?
Avoir l’envie déjà. Etre au calme, tranquille et certainement aussi avec la pression d’un délai à respecter.
11. si vous deviez être ami avec un personnage de roman, lequel serait-ce?
Sans aucune hésitation, Elizabeth Bennett.
12. Quel est ton taux de déchet (nombre de mots finalement gardés / nombre de mots écrits au total ) ? Si tu pouvais avoir accès aux brouillons/travaux préparatoires d’une œuvre, laquelle serait-ce ?
J’écris en traitement de texte et en corrigeant (sans arrêt) au fur et à mesure donc c’est difficilement quantifiable.
Nous rêvions juste de liberté d’Henri Loevenbruck mais aussi les nouvelles de Wallace Stegner par exemple.

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