C’était
un roman Young Adult, et c’était même le premier que j’ai écrit
jusqu’au bout ! J’en ai envoyé plusieurs exemplaires par la
poste à des éditeurs, en essayant de prendre contact au préalable
avec eux par mail. J’ai eu de la chance, car une éditrice a eu un
coup de cœur pour l’histoire.
Je
revendique le fait d’écrire pour divertir. J’ai envie d’offrir
au lecteur un univers où s’immerger, des personnages auxquels
s’identifier. Le style est en cela la clé qui ouvre les portes
d’un autre monde.
Dans
la douleur et très lentement. J’écris un premier jet relativement
rapidement, mais j’ai besoin de temps pour réécrire, compléter,
corriger.
De
moins en moins en fait. Au début, j’avais besoin de musique pour
me concentrer, et je m’étais développé des stimulus pavloviens
(tel morceau me faisait entrer dans tel roman).
Maintenant,
j’écris un peu partout, pendant des sessions plus ou moins
longues.
Dans
un romain, j’aime prendre le temps de faire évoluer des
personnages, de créer des univers complexes.
La
nouvelle, c’est le plaisir de jouer avec le lecteur, de le
surprendre.
Des
amies grandes lectrices qui m’encouragent à continuer d’écrire,
et qui me donnent toujours des conseils judicieux pour améliorer mes
textes.
Non,
je ne pense pas. On se nourrit tout autant du monde qui nous entoure
que de textes.
Elle
est marquée par mes quinze dernières années en Allemagne, j’avais
par exemple adoré le thriller Oktoberfest de Christian Scholder, qui
se déroule pendant la fête de la bière (et qui a la connaissance
n’a malheureusement pas été traduit). En rentrant en France, je
crois que l’auteur de polar contemporain qui m’a le plus
impressionné, c’est Olivier Norek.
En
fait, j’ai déjà traversé une phase difficile où j’avais
décidé de ne plus écrire, car c’est une passion qui prend
énormément de temps... mais des idées d’histoires, des pistes à
creuser, et surtout le besoin vital de coucher ses mots sur le
papier, se sont de nouveau imposés à moi. J’ai rechuté…
Je
trouve très sympa l’idée que le lecteur ne sait pas qui a lu le
texte. Un des premiers copains à qui j’ai osé montré mes textes
m’avait dit : « je te reconnais bien là. »
J’étais verte ! Je voulais savoir si ma nouvelle l’avait ému,
ennuyé, intéressé, pas si elle était conforme à l’idée qu’il
avait de moi. Ce Trophée donne la chance aux auteurs d’être lus
sans idées préconçues.
Toutes
les littératures noires sont un exécutoire autant à nos peurs qu’à
nos pulsions les plus sombres. C’est le plaisir de frissonner tout
en étant en sécurité dans son lit douillet, et aussi d’assouvir
des désirs interdits par procuration.
Je
travaille à la suite de Fight Girls, mon thriller paru en février
2017 à l’Atelier Mosésu, et je m’essaie à d’autres genres
dans le cadre du NaNoWriMo, une sorte de jeu d’écriture où il
faut écrire beaucoup et rapidement - tout ce que je ne sais pas
faire.
Bonne
lecture à tous et à toutes !
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