Écrivain
a un côté très littéraire. Auteur me fait plutôt penser au
théâtre. Romancier pourrait correspondre le plus. Du reste, je me
vois plutôt comme un intermittent.
Oui,
« écrivain » et « carrière » sont deux mots
compatibles. Mais si la question sous-jacente est : doit-on
faire le choix entre l’un et l’autre, ou sacrifier le rêve de
l’un pour le confort de l’autre, c’est différent. Certains le
font probablement. D’autres vivent très bien de leur plume en
restant fidèles à leur univers. J’envie plus les seconds que les
premiers.
Quelques
années il faut l’avouer… mais je n’ai pas fait le compte des
tentatives et des refus.
Besoin
de voir le monde autrement. Quand on ne peut pas le changer, on
l’invente.
Fragile.
Précaire. Certaines pratiques peuvent heurter mais je ne vois pas
cette relation de manière manichéenne. Il n’y a pas les bons d’un
côté et les méchants de l’autre. Les intérêts peuvent diverger
mais l’objectif reste peu ou prou le même.
Je
n’ai pas de profil idéal. Franc, c’est déjà pas mal.
Une
belle initiative portée par deux belles personnes.
LES
QUESTIONS DE MADAME LOULOUTE...
Une
intrigue aux petits oignons (avec un soupçon d’Espelette).
Sur
un canapé au coin du feu dans un chalet perdu en pleine montagne au
beau milieu d’une tempête. Et quelques bières dans le frigo.
Les
quatre, j’aimerais bien.
Une
torture. Je peux passer des heures sur une phrase, un mot. Hésiter
entre une tournure ou une autre. Puis tout supprimer en me disant que
finalement c’est mieux sans.
Plus
une expérience qu’un voyage. On travaille la matière, on lui
donne vie, puis la créature nous échappe. Et c’est elle qui prend
le contrôle.
Un Glennfidish 12
ans d’âge. Parce que ces saloperies
de manuscrits m’ont bien coûté
12 ans de ma vie. Et le whisky, c’est pour le folklore.
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